Fiche d'Aesty

Prénom : Aesty
Surnom : L'enchaîné
Âge : 49 ans
Race : Démon

Caractère : Solitaire et hostile a toute vie il n'en est que plus dangereux car il n'a rien a perdre. Malgré son ancien status d'esclave c'est un démon qui en veut toujours plus, il est devenu fou suite a son enfermement et voue une haine sans distinction a toutes les races. Pourtant il sait quand attaquer et comment, derrière ce tas de muscle ce cache enfaite un fin stratège dont l'instinct de survie est le plus grand allié même si il n'a pas peur de mourir, il ne risque jamais sa vie, il pense être l'émissaire d'un Dieu chaotique qui se nourrirait de cadavre.
Aime : Servir son Dieu, tuer, avoir ce qu'il veut sans effort, les nougats
N'aime pas : Ne pas connaître son ennemi, les combats qui durent, les choses qui vivent
Description physique : Plus petit que les autres démons, il a la peau blanche et les cheveux sombres. Dans ses yeux deux ambres liquides brillent et les cicatrices qui parsèment son corps font frissonner la plupart des gens qui le rencontre, juste assez pour laissé à Aesty le plaisir de les tuer rapidement. En bas de son dos le blason de Rackon marqué au fer rouge apparait même si Aesty a tenté a plusieurs reprise de la faire disparaitre une aura entoure le blason et défini son porteur comme "la chose" du baron pour l'éternité. Suite au nombreuses fuites de l'enchaîné (qui n'ont malheureusement jamais porté leurs fruits) le baron a fait installer sur son esclave des chaînes en mithril, un métal supposé indestructible, elle même accroché à un mur en fonte. Il ne reste que les chaînes sur chaque membre de son corps.

Histoire : *Respiration saccadée*
-Enfin...la sortie...
Aesty -esclave au service du Baron Rackon- traversa le hall de la demeure Rackon à toute vitesse, c'était cette fois ou jamais.De toute façon si il n'arrivait pas à s'échapper il serait tué. Dans son ancienne cellule gisait le corps sans vie de la maitresse du Baron Rackon, elle avait provoqué l'enchaîné, l'enchaîné c'était vengé.
Les chaînes de mithril cognaient sur le sol en marbre de la grande bâtisse mais bientôt tout cela serai terminé. Aesty découvrirai la liberté notion inconnu pour lui qui n'a jamais dépassé la mare au fond du jardin du Baron.
Il ne prit même pas la peine d'ouvrir la porte, passa au travers, mais la porte n'explosa pas a son contact. Non la porte était toujours là. Tant pis il était dehors il devait en profiter et courir vite avant que les chiens de Baron ne le rattrape, il s'occuperait des modalités de sa fuite plus tard.
Pourtant dans son esprit quelque chose sonnait faux, comme si quelqu'un l'appelait. Aesty ne contrôlait plus ses jambes elle courraient toutes seules vers un but,et les chaînes qui frappaient le sol étaient la seule complainte de l'enchaîné qui fuyait dans la nuit...

Classe/rang : Ex-esclave
Pouvoirs : Inconnu, il n'a jamais été formé a la magie pourtant lors de sa fuite celle ci c'est manifestée...
Equipement : Un vulgaire habit dépouillé et ses chaînes dont il se sert pour emprisonner son adversaire avant de le tuer avec ses dents
Signes particuliers : Un blason dans le bas du dos et des chaînes en mithril sur ses poignets et ses chevilles.

Autre : Je finirais plus tard XD

c'est officiel : le forum veux pas de mon histoire --" [Edit : ah si il veut bien mais en plusieurs morceaux --"]

Voilà donc une histoire un peu plus complète sur la vie d'Aesty :


*A vrai dire je me souviens pas de grand chose, le baron,ses ordres, cette cellule et ces chaînes.* pensais-je.
je me rappelais vaguement cette soirée, une réunion de plusieurs grands seigneurs chez le baron, j'avais 6 ans dans 5 jours. Le baron - je me refusais de l'appeler "maître" - arriva en cuisine :
-Ce soir tout doit être niquel, un seul faux pas et vous le sentirais passer, puis il se tourna vers moi, et toi petit merdeux je te prépare un surprise de taille si tu tentes quoique ce soit qui ne me va pas.
Autant dire que j'étais fini quoique je fasse, le baron trouverait bien un truc pour me punir.

La soirée commença finalement, les autres [esclaves] m'aidait, cette enflure avait proféré ses menaces devant tout le monde, les autres m'aimaient bien et ne voulais pas savoir ce que je risquais. A un moment un des cuisiniers fit tombé une casserole d'eau chaude par terre, pour les remercier de leur aide je me proposa pour effacer les dégâts, au moment ou je me baissa pour commencer a nettoyer, le cuisinier me releva et commença a passé mon éponge sur le sol.
Je retourna donc passer le balai et au même moment le gros rentra dans la cuisine, voyant le cuisinier en train de nettoyer il l'interpellât :
-Toi qu'est ce que tu fais, laisse Aesty le faire, il est là pour ça, il me chercha, et quand il m'aperçut sa colère explosa, Quoi? Tu te permet de te baladé alors que le sol est plein de flotte, mais c'est inadmissible.
Et ce qui devait arrivé, arriva.

Cela fessait maintenant 2 heures que j'étais la tête à l'envers dans la vierge de fer, j'avais mal...je pleurais...au grand bonheur de cette enflure. De temps en temps je me faisais secouer , histoire d'enfoncer un peu plus les pieux dans mon corps sanglant.
Ces également à cette soirée que le Baron me marqua à vie, après m'avoir fait souffrir pendant quelque heures -peut être même plus- il m'attacha sur le ventre sur une table en bois et, alors que je ne mis attendait pas mon rein gauche me fit souffrir, c'est alors que je le vit, le fer rouge de la maison Rackon replonger dans le seau de lave en fusion. Alors j'entendis un langage, du démoniaque ancien sûrement car il ne me disait rien :
-Un Mage vient de t'appliquer une protection, tu ne pourras jamais retirer cette marque, tu m'appartient à vie, m'avait-il dit tout bas.

Tout en me rappelant ces mauvais souvenirs j'effleurais les cicatrises qui décoraient mon corps presque livide par le manque d'hémoglobine, et je me demandais pourquoi le baron ne m'avait pas encore tué, après tout j'étais faible je ne méritais pas la vie...

Je retrouva alors un autre souvenir, alors que j'allais sur ma 14ème année mes ailes avait déjà bien poussé et seraient bientôt capable de me porter, je m'entrainais dès que je pouvais a battre des ailes et à me laisser porter par le vent, un jour de grand tempête je profita de l'occasion pour tenté un fuite, le Baron m'attendait a la sortie malheureusement :
-Alors comme ça on veut fuir, hein?
Un vieux bonhomme était à coté de lui :
-C'est incroyable, tu dis qu'il n'as jamais été formé?
-Non, je me suis personnellement occupé de sa mère, j'avoue quel fut un vrai plaisir, son corps était si doux, dommage quel n'est pas survécu après que je l'ai violé elle aurait fait une très bonne pute.
Alors je sentie un flot de colère monter en moi et alors que j'allais m'élancer sur ce vieux con pour lui réduire sa face une voix m'interpella :
** Fait en sorte que je n'ai pas fait ça pour rien **
-...
-Regarde la terreur qu'il éprouve en ma présence
-Oui en effet il est terrifier, tu as toujours été un être très charismatique mon cher Radask
En vérité ce n'était pas eux qui m'effrayaient mais cette voix, d'où venait-elle? Et puis de quoi parlait-il juste avant, entrainé a quoi, ainsi le Baron m'aurait vu m'entrainer a voler.
-Bien, c'est pas tout ça mais va falloir trouver un punition à la taille du crime, dis bonjour au cerbères de ma part , ha ha!
Alors deux trous s'ouvrirent et un triplet d'yeux m'observa de chaque coté du hall je n'eus pas le temps de comprendre et les deux molosses furent sur moi, alors le Baron m'attrapa et dans la même salle ou j'avais tant souffert il m'enferma quelque jour.
Lorsque je ne fut plus qu'une larve incapable de réagir, mort de faim, de soif et de fatigue il entra dans la salle une hache à la main :
-Si j'ai attendu autant c'est pour que tu ne t'excite pas, ça m'embêterait d'abimer mon meilleur jouet sur un mauvais geste,alors il pausa ma première aile sur une bouche assez large et je compris alors son but, ne bouge pas ou je devrais recommencer.
Alors une idée me passa par la tête, et si je me décalais au dernier moment, qu'il me coupe la tête et que cela soit terminé...

** Ni pense même pas**

-...
Une deuxième fois en quelques jours...
J'étais pétrifier et d'un coup l'adrénaline me donna des ailes, je pris mes jambe a mon cou et profita d'un moment d'inattention du Baron pour m'enfuir, toute les portes étaient ouvertes, j'arrivais devant le hall, hésita un instant, une seconde...de trop les trous étaient réapparu et les deux chiens à trois têtes se jetèrent sur moi, une seconde fois. Ils commencèrent à me mordre, alors un temps qui paraissait éternel s'afficha devant moi, ils me faisaient mal, le carrelage était froid et les pas du baron résonnèrent dessus. Il siffla un ordre est les deux charognards me lâchèrent. Une fois encore j'avais mal et ma peine ne s'arrêta pas là. Le Baron me regarda de travers, leva sa hache qu'il avait encore et en un coup, un seul l'abattit sur moi, le peu de vie que j'avais eu défila et dans un bruit sourd j'entendis une chose tombé par terre, comme un corps, je lutta pour ouvrir mes yeux et scrutant le sol me rendit compte que le Baron avait laissé ça hache par terre, a coté de mes ailes...
Une violente douleur m'attaqua au niveau des omoplates, je venais de perdre ma meilleur carte pour fuir...

[Gros manque d'inspi je uperai plus tard ^^]

[Bon aller on continue ^^]

J'étais le dos collé contre le mur en plomb de ma cellule, essayant en vain de me rappeler comment j'avais bien pu finir ici. Et puis l'espace d'une seconde, un flash m'éclaira:

C'était en hiver il y a une trentaine d'année, comme à chaque fois à cette époque les plaines de Sveine étaient gelées. Le baron m'avait envoyé chercher du bois dans son parc privée. Pour éviter toute tentative de fuite de ma part il m'avait fait accompagner par deux colosses. Sur la centaine de mètre qu'il y avait à faire entre le manoir et le lisière de la foret je tentais de trouver un moyen pour m'enfuir, puis mon instinct reprit le dessus :

** Sois fort ou sois mort **

J'attendis d'être assez loin dans le foret pour pouvoir m'enfuir sans sonné l'alarme.

Dans un mouvement fluide qui m'étonna moi-même je me retrouva derrière un des tas de muscles, la surprise avait été mon allié, mais l'expérience me faisait défaut. La brute m'attrapa et me balança contre un arbre. Le touchant de plein fouet je pensais le combat terminer et ma vie raccourcie de quelque décennie (ce qui, avouons-le, ne serait pas si mal au vu de ma condition). Alors mon corps prit le contrôle de la scène, sans que je m'en rende compte j'étais au milieu des deux hommes de main, l'un avait des dagues et l'autre un arc qu'il avait bandé. Mon corps relâcha sa posture et commença à avancer tranquillement vers l'archer qui proférait des menaces :
-Arrête de bouger ou je tire.
-Fait pas le con Hadrim, si tu le tues le chef va gueuler, beugla l'autre aux dagues.
-Je n'aurais pas besoin de la tuer la cavalerie arrive.
Instinctivement je me retourna et aperçu sur l'herbe gelé une dizaine de démon aussi, voir plus, baraqué que mes deux gardes du corps.
Je tenta le tout pour le tout et me lança sur Hadrim, d'un geste bien placé -trop bien d'ailleurs- il lâcha la corde de son arc et la flèche partie s'enfoncer dans la cage thoracique de son collègue.

** En plein dans le mille, bien joué **
** Qui...Qui es-tu?**

Personne ne répondit...
le temps de revenir dans le monde réel les mercenaires m'entouraient, une chose était sûre : j'allais prendre cher.

[Voilà c'était l'histoire du soir, a demain pour le suite]

J'étais par terre, roué de coups par les hommes de main du baron. De loin Hadrim me regardait, dégouté, la main cassée par un misérable esclave.
L'herbe gelée apaisait un tout petit peu mes blessures

** Attends je vais t'aider **

Un bruit me déchira les oreilles, une onde de choc énorme qui me donna l'impression de perdre mes membres. Puis le calme plat. C'était donc fini...
J'étais mort







**Ouvre les yeux et cours, fainéant**

J'obéis à la voix, lentement j'ouvrais mes paupières lourdes, j'avais mal. D'abord je ne vis rien sauf de l'herbe blanche et des arbres sans feuilles. Puis je commença à m'appuyer sur mes bras. Après un certain temps j'étais debout, et l'horreur me transperça les yeux. Des morceaux de cadavres jonchaient tout autour de moi.

**Dépêche toi avant que le baron ne se rende compte de ta disparition**

Cette voix avait l'art et la manière de se faire discrète, elle ne parlait que quand je ne pouvais pas lui répondre.
Je commença à courir comme elle me l'avait ordonée, mais je sus cet acte inutile... Au loin les molosses aboyaient, ils allaient me retrouver...
Quelques heures après j'étais dans cette cage en fonte accroché par des chaines en mithril.


Alors que je ressassais ces moments, la porte de ma cellule s'ouvrit, le baron rentra:

-Dis moi petit con, tu sais pourquoi je ne t'ai pas encore tué? Il me regardait de haut, et se mit à hurler : RÉPONDS ENFOIRÉ ! SAIS-TU POURQUOI JE NE T'AI PAS ENCORE COUPE TA PETITE GUEULE DE MERDEUX !?
-Non monsieur... Répondis-je effrayé
-PARCE QUE TON ESPRIT EST IMPÉNÉTRABLE ET QUE DE CETTE FAÇON TU ES L'UN DES PLUS PUISSANTS MAGICIEN DÉMONIAQUE. Puis il se calma, mais il est trop dangereux de t'apprendre la magie, tu serais une menace pour moi sinon.
Sur ces mots il ferma la porte et je me retrouva seul, dans le noir de ma cellule